L’urgence oblige parfois à utiliser des moyens pour le moins anachroniques pour sauver un ouvrage : en l’occurence, 3 beaux registres en cuir et papier « Anonnay » du milieu du XIX ème siècle fort abîmés et réparés à la hâte avec du .. scotch !
Bien d’autres dégâts nous attendent … le chantier est vaste.
Arrêtons nous aujourd’hui un moment sur les opérations de couture ( on dit aussi cousure parfois).
Après réparation, les cahiers qui constituaient les livres ( ce n’est quasiment plus jamais le cas aujourd’hui puisque les livres sont dits « brochés » dorénavant) sont assemblés, « reliés » successivement les uns après les autres par une couture manuelle autour de ficelle. Cette opération lente et minutieuse est réalisée à l’aide d’un cousoir. Elle déterminera la solidité de l’ouvrage au final dont voici ci-après ….en sautant quelques étapes l’aboutissement
Le plaisir est immense de feuilleter ensuite ces immenses pages de « papier-chiffon » griffées de pleins et déliés de toute beauté :